Les Eléphants de Côte d’Ivoire se sont imposés face aux Léopards du Congo, sur le score d’un but à zéro. Cette victoire est intervenue lors des 1 / 2 finale de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2023). C’était le mercredi 7 février 2024, au stade olympique d’Ebimpé. Ce sacre, qui propulse le pays organisateur à la finale de la compétition, insuffle une dynamique à la consolidation de la cohésion sociale.
L’enjeu d’une rencontre tant attendue
Le match Côte d’Ivoire – République démocratique du Congo (Rdc), du mercredi 7 février 2024, était très attendu par les Ivoiriens, dans leur ensemble. La rencontre, en effet, en cas de victoire, conduit le pays à sa dixième participation à la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Ce sacre donnait l’occasion à la nation hôte de disputer sa cinquième finale de son histoire, après celles de 1992, 2006, 2012 et 2015. Mais cette victoire est censée aider à insuffler une dynamique, en matière de rapprochement des Ivoiriens, après des années de crises. Par contre, un échec face aux Léopards du Congo serait un coup dur pour les Eléphants. Sans oublier l’ensemble des populations, en quête d’harmonie sociale.
La libération d’un peuple
Le jour du match, le mercredi 7 février 2024, c’est tout un peuple qui se trouve mobilisé derrière leur équipe. Partout, dans les familles, quartiers des différentes localités, le suspens était au rendez-vous. Au stade d’Ebimpé, théâtre de cette rencontre décisive, une foule compacte de supporters scande dans les tribunes l’hymne national, pour pousser leurs pachydermes à la victoire. A la 65ème minute, quand Haller inscrit l’unique but, c’est la liesse générale.
Une victoire renforçant la cohésion sociale
La qualification du onze national ivoirien pour la finale de la 34ème édition de la Can 2023 apporte une dynamique au renforcement de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. De cette date à ce jour, comme depuis le début de la compétition, tous les peuples établis sur le sol de l’Eburnie se réclament d’une seule nation. Dans ces circonstances, le sursaut, l’élan patriotique l’emporte sur la religion, l’ethnie, la couleur de la peau, l’appartenance politique. A l’unisson, toutes les prières, tous les souhaits convergent vers un point unique, que les Eléphants remportent le trophée, au terme de la compétition. Cette situation milite en faveur de la consolidation du tissu social, de la paix. Ces moments de communion autour du football font sortir les Ivoiriens des traumatismes, des suspicions, de la méfiance nés des crises politico-militaires que le pays a connus.
Il importe, pour les autorités du pays, les décideurs, de préserver ces acquis, en prenant les dispositions qui s’imposent.